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 Gendarmerie nationale Au cœur du développement et de la modernisation

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auress54
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Gendarmerie nationale Au cœur du développement et de la modernisation Empty
مُساهمةموضوع: Gendarmerie nationale Au cœur du développement et de la modernisation   Gendarmerie nationale Au cœur du développement et de la modernisation I_icon_minitimeالأربعاء ديسمبر 11, 2013 11:46 am



Le premier magistrat du pays a, depuis son arrivée au pouvoir, insisté sur le développement de la sécurité comme facteur primordial pour tout autre développement. En effet, tous les moyens ont été mis à disposition pour lutter contre le terrorisme et retrouver la sérénité grâce à des services de sécurité offensifs et une politique d’Etat debout. Il faut reconnaitre que parmi les institutions, qui ont beaucoup donné pour le retour de la paix et la stabilité, la Gendarmerie nationale qui s’est entièrement investie dans la lutte antiterroriste pendant plus d’une décennie où elle avait sacrifié plusieurs de ses hommes au service de la patrie et continue aujourd’hui à bien mener les missions qui lui sont confiées par la Défense nationale.
Ils étaient 50 000 en 2000, ils sont plus de 120 000 aujourd’hui, ces hommes et femmes éléments de la Gendarmerie nationale au service de la sécurité du territoire, des personnes et des biens. Des moyens importants ont été consacrés depuis les années 2000 pour le développement et la modernisation de cette institution de l’Etat qui ne cesse de prouver ses compétences et son efficacité dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Pour ce faire, un plan stratégique de développement a été adopté dès la désignation à sa tête du général-major Ahmed Bousteila qui suit de près l’exécution des programmes de développement et de modernisation et donne régulièrement des orientations adéquates à ce qui se vit dans le monde de la sécurité. Une politique qui ne se contente pas de la définition classique d’un gendarme avec une tenue militaire et des armes, mais l’a développée pour que ce commis de l’Etat soit un soldat instruit, ayant des connaissances diverses dans l’utilisation des moyens modernes et branché aux nouvelles technologies. En effet, la modernisation des moyens d’intervention et surtout de formation est devenue plus qu’une exigence pour ce corps de sécurité nationale. Pour atteindre au mieux ses objectifs, la Gendarmerie nationale a eu à relever plusieurs défis et en aura à surmonter d’autres liés à la révolution technologique mutante et frénétique dont la maîtrise devient un impératif pour réussir la lutte contre la criminalité notamment organisée et transfrontalière. Le développement des capacités logistiques et des ressources humaines est la clé choisie pour la réalisation des objectifs tracés pour le plan de développement 2005-2010 où pas moins de 2 000 projets grandioses et prometteurs s’étalant sur une superficie de 11 millions de mètres carrés ont été conçus, à savoir qu’auparavant les projets de la gendarmerie n’occupaient pas plus de quatre millions de mètres carrés. « Cette stratégie s’inscrit conformément à des méthodologies qui s’appuient sur la technologie et la recherche scientifique dont le but restera toujours la sauvegarde et le renforcement de la sécurité publique par la Gendarmerie nationale », nous explique le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, responsable de la communication au commandement de la gendarmerie qui met, également, en exergue le développement de la ressource humaine qui dépasse actuellement les 120 000 hommes et femmes ayant reçu une formation de qualité pour les gendarmes et les officiers titulaires de différents diplômes d’études universitaires.

La chaîne de la police judiciaire : modernité, professionnalisme et efficacité
Dans son programme de développement, la Gendarmerie nationale a réalisé des infrastructures importantes dont un pôle scientifique et technique, une école de police judiciaire, de nouveaux postes avancés pour les unités des gardes-frontières, un centre de d’information et de coordination routière et des pelotons de l’autoroute ainsi que plusieurs entités spécialisées. El Djazaïr.com s’est rapprochée de la direction de la sécurité publique au commandement de la Gendarmerie nationale afin de mieux connaître les départements qui veillent à la sécurité des personnes et des biens notamment à travers une chaîne de police judiciaire des plus modernes. Dans le cadre du programme de développement des institutions de sécurité décidé par le président de la République, le général-major Bousteila a tracé un ensemble de projets de réalisation formant cet ensemble de structures importantes et complémentaires dit « la chaîne de police judiciaire ». Parmi les composantes de cette chaîne, la prestigieuse école de police judiciaire de Zéralda (Alger) mise en service le 26 mai 2008. « L’école vise à professionnaliser l’action du personnel de police judiciaire de la gendarmerie nationale en développant ses capacités en matière de maîtrise de techniques et des moyens d’investigations judiciaires. L’école œuvre, également, à former sur la lutte contre la criminalité tout en respectant les droits de l’homme », nous fait part le colonel Mohamed-Tahar Benamane, directeur de la sécurité publique et de l’emploi au commandement de la gendarmerie. Et de nous expliquer que l’école assure pleinement la mission de police judiciaire en accordant un soin particulier à la formation en garantissant la pérennité de la formation et son adaptation aux réalités du terrain tout en assurant des capacités puissantes et constantes au personnel chargé de la police judiciaire. L’école est d’une capacité de 1 500 places pédagogique réparties sur 48 salles de cours et six salles de travaux pratiques en police technique et scientifique dont la scène de crime. Elle se veut un outil d’application efficiente de la politique pénale nationale. Puisque le travail et les missions d’une telle école, classée première en Afrique, ne peuvent être bien accomplis sans des piliers adéquats et des supports portant sur la science et le recherche, la Gendarmerie nationale a créé son institut national de criminologie et de criminalistique (INCC/GN Bouchaoui) à la suite d’un décret présidentiel de juin 2004. Un centre, sans similaire dans tout le continent, qui s’investit en qualité de pôle scientifique et technologique au service de la justice et de la sécurité publique. « Les expertises assurées par l’INCC s’inscrivent dans le cadre de la manifestation de la vérité et du droit du citoyen à la justice », indique encore le colonel Benamane. Pour sa part, le colonel Abdelhamid Messaoudi, directeur de l’INCC, nous souligne quatre missions principales qu’assure l’institut. Il s’agit de la réalisation des expertises, la formation, l’assistance technique et les recherches ainsi que les études et les analyses en criminologies. « Dans ses différents exercices, l’INCC s’appuie sur des compétences scientifiques et techniques assurées par un personnel hautement qualifié ainsi que sur la coordination entre les différents départements. Ceci à même d’aboutir à des réponses aux questions et aux énigmes relatives aux différents types de crimes», souligne le colonel Messaoudi. L’institut compte de multiples départements spécialisés, à commencer par les départements médecine légale et micro-analyse dotés de laboratoires scientifiques, équipés de moyens susceptibles d’aboutir aux moindres détails dans l’accomplissement d’examens et d’analyses micro-optique et physique. Au département balistique, il est question de réaliser des expertises et des comparaisons à l’aide de procédés technologiques sur différentes armes ayant servi dans des affaires criminelles. Au département des empreintes digitales, il est procédé à exploiter et à comparer les empreintes en utilisant un système d’identification automatique alors que le département biologique recherche les différentes traces biologiques, objets d’analyse ADN. Pour sa part, le département de toxicologie se charge d’analyser et d’identifier les drogues saisies et leur comparaison. L’INCC compte, par ailleurs, un département d’incendies et explosions ayant pour mission la recherche et l’identification des traces de produits inflammables et de substances explosives ainsi que l’accomplissement d’essais énergétiques. Pour les véhicules, le département spécialisé effectue des examens et se charge de l’identification de différents véhicules ainsi que des reconstitutions des accidents de la circulation routière. Compte tenu de l’ampleur que connaît le faux et usage de faux, l’INCC a mis en service un département expertise de documents chargé des analyses de documents suspects et ce, avec une logistique technique de pointe. A citer, également, le département informatique et électronique chargé de traiter et d’analyser ainsi que de présenter toute preuve analogique ou numérique afin de lutter efficacement contre le crime électronique ou la cybercriminalité.Pour ce dernier phénomène, la Gendarmerie nationale a créé un centre de prévention et de lutte qui vient assister les autorités judiciaires et les services de police judiciaire et s’avère aussi un outil de prévention et de lutte contre la criminalité qui se nourrit des nouvelles technologies d’information et de communication.
Outre les espaces techniques, l’INCC est doté d’une direction de criminologie s’occupant des études et de la recherche criminologique ciblant le crime, le criminel, la victime et la relation entre eux afin de porter l’éclairage nécessaire sur l’évolution des phénomènes criminels. « La direction des études et de la recherche criminologiques de l’INCC propose des solutions à base de recherches approfondies à même d’amoindrir les phénomènes criminels dans la société. L’institut constitue un outil d’accompagnement et de réflexion de génies algériens et un pilier de la promotion de la recherche scientifique et du développement technologique », souligne le directeur de l’INCC affirmant que plusieurs projets de diverses spécialités sont en cours de réalisation telle que l’empreinte vocale, la reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation des véhicules et la reconstitution des accidents de la circulation routière. Aussi, grâce aux logiciels de la reconnaissance faciale automatique utilisé par l’institut, il est devenu possible de dresser le portrait-robot d’une personne en lui reconstituant un visage à partir d’un crâne et ce, par des procédés optiques et la programmation de la méthode de déformation libre du visage, ce qui facilitera aux enquêteurs la tâche de l’identification des cadavres découverts dans un stade avancé de décomposition ou à l’état squelettique. La Gendarmerie nationale a, par ailleurs, procédé à la formation et la mobilisation d’un nombre important d’experts judiciaires dont une première promotion, comptant 99 experts, est opérationnelle depuis l’année dernière. Ces experts, ayant bénéficié d’une formation de qualité au niveau national et international, sont répartis sur l’ensemble des cours du pays afin de prêter assistance aux juridictions compétentes dans la quête de la réalité des différentes affaires de criminalité. A noter, également, que l’institution a signé un accord de partenariat avec l’université des sciences et technologies Houari-Boumediene de Bab-Ezzouar où un personnel hautement qualifié de l’INCC assure des cours pour les classes de criminalistique à l’université et des stages pratiques à l’enceinte de l’INCC au profit des étudiants.

Mineurs, environnement et patrimoine : la spécialisation s’impose

La stratégie de la Gendarmerie nationale dans la lutte contre les différentes formes de criminalité a, également, opté pour plus de spécialisation dans les rangs de la police judiciaire. Un volet de développement pour lequel a insisté le directeur central de la sécurité publique et de l’emploi, convaincu de l’importance de cette spécialisation dans l’accomplissement efficace des missions de la gendarmerie. En effet, l’officier supérieur nous explique que la Gendarmerie nationale a diversifié ses unités en spécialisant certaines entités afin d’améliorer le rendement et d’offrir un service de qualité au citoyen. Parmi ces entités spécialisées, il cite les huit brigades de protection des mineurs chargées d’actions de sensibilisation contre les fléaux sociaux en direction de la jeunesse, de participer aux enquêtes où les mineurs sont délinquants présumés ou auteurs ou victimes d’affaires criminelles. Elles sont chargées d’effectuer des visites et des contrôles dans les lieux destinés à abriter des mineurs dont les centres d’accueil et œuvrent, dans la mesure du possible, pour des actions de médiation entre les jeunes délinquants et leurs familles permettant de réintégrer plusieurs enfants dans leur milieux familial. Les résultats encourageants réalisés par les unités de protection des mineurs ont mené à leur multiplication pour être généralisées sur tout le territoire national sous forme brigades comptant des gendarmes hommes et femmes et des psychologues capables d’assister l’enfance en danger moral ou en détresse.
Puisque la spécialisation de la gendarmerie ne veut négliger aucun aspect, il a été, également, procédé à la création de quatre unités de protection de l’environnement afin de lutter plus efficacement contre les formes de pollution de cet environnement causées par des atteintes diverses dont les décharges sauvages, la pollution marine, la prolifération des déchets solides, la dégradation des zones humides et du littoral. Face à ces phénomènes, les unités spécialisées de la gendarmerie assurent un travail d’enquête et de recherche afin de déterminer les différentes circonstances et de freiner la machine des atteintes en interpellant les auteurs et les traduire devant la justice. Il est de même pour ce qui est de la protection du patrimoine culturel et archéologique, puisque la Gendarmerie nationale compte actuellement sept unités spécialisées chargées de prévenir et de constater les infractions relatives aux atteintes contre le patrimoine. Elles participent, également, avec le ministère de la Culture à l’élaboration de l’inventaire du patrimoine culturel et archéologique national.
Le colonel Benamane nous cite, outre ces trois unités spécialisées créées au cours des années 2000, les brigades de chemins de fer au nombre de huit chargées de sécuriser les trains et les gares ferroviaires pour la protection des voyageurs et de leurs biens et de lutter contre les infractions commises dans ces trains par une criminalité itinérante.

Les sections de sécurité et d’intervention : les soldats de l’élite

Au cours des dix dernières années, la Gendarmerie nationale a donc œuvré pour la modernisation de ses infrastructures et la création des espaces techniques reconnus à l’échelle internationale mais pas seulement. La lutte contre la criminalité n’a pas besoin de moyens d’investigations et de recherches seulement, mais d’une force d’intervention efficace sur le terrain. Une force qui existait depuis les débuts de la Gendarmerie à travers des unités territoriales et différentes unités d’intervention dont les groupements d’intervention et de neutralisation (GIN) et les groupements d’intervention et de réserve (GIR) qui ont contribué efficacement dans la préservation de la sécurité des personnes et des biens et servi comme appui irréprochable pour les brigades territoriales. Outre ces unités d’intervention connues par la force d’intervention et les résultats efficaces sur le champ de batailles notamment durant la décennie du terrorisme, un détachement d’élite a vu le jour et s’est mis dans les premiers rangs dans cette lutte avec un personnel aux conditions physiques exceptionnelles et aux hautes techniques de combats et de manœuvre d’armes. Il s’agit du détachement spécial intervention (DSI) qui a été mis à l’épreuve dans les moments du choc et d’insécurité pour qu’il assure, à la suite d’une formation spécifique, la sécurité des zones les plus criminogènes et terrorisés. Sans qu’on ne parle trop d’eux, ces hommes assuraient leurs missions plus qu’il n’en fallait et ont contribué, depuis les années 2000, à la formation d‘autres groupes d’intervention, devenus aujourd’hui par la réalité du terrain, l’exemple à citer dans les plus importantes opérations de sécurité. Ces nouveaux soldats d’élite sont connus par les sections de sécurité et d’intervention (SSI) créées et mobilisés dans le cadre du processus de modernisation de la gendarmerie. « Des formations spécialisées ont été dispensées aux éléments des SSI considérées comme une véritable force de frappe dans la lutte contre la criminalité. Elles opèrent selon un mode d’exécution ciblé et orienté basé sur les opérations coup-de-poing et ont pour mission principale d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens avec des moyens techniques de pointe », nous les définit le directeur de la sécurité publique, le colonel Benamane. Il nous explique, de même, que le phénomène d’insécurité reste lié à la croissance continue d’une violence globale qui se manifeste particulièrement par une délinquance sur les voies publiques telles que les vols, les cambriolages et la destruction et dégradation des biens. En effet, cette situation nécessite un traitement sécuritaire particulier qui tienne compte des formes de cette violence et de ses conséquences sur l’ordre et la sécurité des personnes et des biens ainsi que des risques d’agressions violentes. Elle nécessite, également, la mise en place d’unités formées et préparées, aptes à faire face, dans de meilleures conditions de sécurité, à la violence même armée de ces bandes de malfaiteurs d’où la naissance des sections de sécurité et d’intervention déployées progressivement dans tous les groupements territoriaux de gendarmerie atteignant actuellement les 135 SSI opérationnelles. « Chaque groupement territorial peut recevoir une ou plusieurs SSI en fonction du nombre des zones d’insécurité à surveiller et du taux de croissance des actes de délinquance et de banditisme », nous a indiqué le directeur de la sécurité publique et de l’emploi. Autrement dit, le rôle assigné aux SSI est de mener des actions de sécurisation permanente dans les zones où sévit l’insécurité et prolifèrent la délinquance et le banditisme, y maintenir l’ordre et entretenir par leur présence un effet de dissuasion. Ces actions préventives sont complétées par des interventions musclées et adaptées aux situations les plus imprévisibles pour procéder à l’arrestation des malfaiteurs qui menacent la quiétude des agglomérations. Ce travail s’exécute selon un mode opératoire bien organisé allant des patrouilles de surveillance à l’interpellation et à l’identification des personnes suspectes ainsi que le contrôle et la fouilles des véhicules suspects et le contrôle des lieux susceptibles de receler des activités illicites ou qui constituent des refuges à de bandes de malfaiteurs. « Leur rôle principal demeure l’augmentation du sentiment de sécurité chez les citoyens », conclut le colonel Benamane.
Des pelotons spécialisés pour l’autoroute Est-ouest
Puisque le programme de développement de la Gendarmerie nationale est adapté, aussi, aux nouvelles donnes imposées par les grands projets structurants de l’Etat, le département du général-major Ahmed Bousteila a œuvré dès le lancement de la réalisation de l’autoroute Est-ouest, le projet du siècle, à former des unités spécialisées dans la sécurisation des différents tronçons et de leurs usagers. Ces unités, connues par les pelotons de l’autoroute, grâce à une formation de qualité, accomplissent leurs missions avec une extrême efficacité sur toute l’autoroute Est-ouest. Elles veillent au respect et à l’application des plans de la sécurité routière, assurent la fluidité de la circulation grâce à une présence intense à tout moment de la journée et durant la nuit. Aussi, l’exercice de contrôle par ces pelotons se veut suffisant et complet par une coordination assurée par le réseau unifié national d’information et de télécommunication. Un travail qui se fait avec l’ensemble des autorités de compétence permettant d’assurer une sécurité routière par l’identification du contrevenant du code de la route et la mise hors d’état de nuire les auteurs et auteurs potentiels des crimes et délits aux intentions de porter atteinte à la sécurité des usagers de la route. Ces derniers ont l’assistance nécessaire grâce aux patrouilles permanentes et aussi au numéro vert 10-55 qui assure l’écoute et la prise immédiate de leurs préoccupations sécuritaires. Les pelotons de l’autoroute s’appuient sur des équipements technologiques dont les outils informatiques portables à travers divers points de contrôle où des opérations sont menées efficacement en un temps réduit. Ces unités spécialisées mettent en place des radars sophistiqués et dotés d’infrarouge permettant un travail sans erreurs et fonctionnant simultanément et en temps réel sur les points de contrôle 24/24 heures. Ils sont, également, à pied d’œuvre dans la coordination avec les autorités compétentes en vue de réussir les différentes interventions lors des accidents de la route. « Les pelotons d’autoroute, corollaires d’une présence permanente et intense à travers les voies de communication, coordonnent dans la sécurisation des cortèges et d’escortes. Ils assurent, également, l’organisation de la sécurité routière militaire conformément aux directives du commandement. Dotés de moyens modernes et de technologie de pointe, les pelotons d’autoroute contrôlent par le biais d’alcootest numérique le taux d’alcool dans le sang chez les conducteurs et ont pour charge des missions de sécurité des routes et la protection des usagers, souci majeur pour l’Etat », souligne le lieutenant-colonel Baâzouzi, directeur du centre d’information et de coordination routière de la Gendarmerie nationale.

Renforcement des formations aériennes et des unités des GGF
Convaincu de la nécessité de fournir aux unités territoriales le complément indispensable pour renforcer leurs capacités opérationnelles, le commandement de la Gendarmerie nationale s’est doté d’importants moyens aériens. L’entrée en service de l’hélicoptère a permis d’assurer aux unités terrestres l’appui nécessaire pour améliorer la qualité du service et disposer en temps réel de renseignements utiles pour contribuer à l’exécution rapide et efficace des missions qui leur sont dévolues dans la cadre de leurs activités quotidiennes. En effet, des escadrilles aériennes ont été implantées à Annaba, Blida et Oran afin d’assurer la couverture aérienne des circonscriptions territoriales des trois commandements régionaux du nord du pays, la surveillance des bandes frontalières est et ouest ainsi que la surveillance du littoral. Ces moyens aériens peuvent être, également, appelés à apporter leur concours dans de multiples missions de la sécurité publique, la surveillance générale du territoire, la surveillance et le contrôle des voies de communication, le maintien et le rétablissement de l’ordre public, le transport des enquêteurs et le soutien logistique. Ils sont, par ailleurs, chargés des missions de secours, des misions d’aide et d’assistance humanitaire et des missions de recherche de personnes égarées ou disparues à la suite des différentes situations ainsi que la sécurisation des manifestations sportives et culturelles. Lutter contre la criminalité dans les différentes wilayas est important mais la sécurité des frontières intervient avant toute autre mission car c’est la sécurité de tout le territoire qui est en jeu. En effet, cette mission de préservation de la sécurité et de la souveraineté nationale est confiée aux militaires et particulièrement aux unités des gardes-frontières de la Gendarmerie nationale déployés sur toute la bande frontalière. Dans le plan de développement de la gendarmerie, ces unités d’extrême importance ont été confortées sur les plan humain et matériel avec notamment la création, depuis l’année 2005, de nouveaux postes-avancés équipés de moyens modernes et de meilleures conditions de vie et de travail pour les gendarmes mobilisés. Les unités des gardes-frontières sont dispatchées sur les frontières terrestres sur 6 511 km. En matière de défense, elles sont chargées de la surveillance permanente et vigilante des régions frontalières afin de contrôler et de repérer toute intrusion au territoire national. En effet, les unités des gardes-frontières contrôlent la bande frontalière, luttent contre la contrebande et jugulent le transit de la drogue et l’immigration irrégulière d’où l’intérêt porté à son développement en nombre, en moyens et surtout en formation continue. Ainsi la politique de développement et de modernisation de la Gendarmerie nationale a touché depuis les années 2000, plusieurs services de ce corps de la défense nationale et fait de lui une institution attirant la coopération internationale et une référence dans les plus importantes manifestations traitant de la sécurité à l’échelle mondiale. Il faut reconnaitre que la gendarmerie nationale s’est nettement démarquée ces dernières années et se place davantage sur la voie du rajeunissement, de la spécialisation et de l’intégration progressive et efficace des sciences dans son environnement professionnel afin de fournir des services de qualité en destination de la patrie et des citoyens.

R. Z.
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