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 Histoire de la langue française

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مُساهمةموضوع: Histoire de la langue française   Histoire de la langue française I_icon_minitimeالإثنين أغسطس 06, 2012 3:21 am

Histoire de la langue française

Le français est une langue romane parlée en France, ainsi qu'en Belgique, au Canada, au Luxembourg, en Suisse et dans 51 autres pays, principalement localisés en Afrique, ayant pour la plupart fait partie de l’ancien empire colonial français ainsi que la République démocratique du Congo, ancien Congo belge.

Issu de l’évolution du bas latin vers le latin vulgaire puis le roman au cours du premier millénaire de l'ère chrétienne, le français devient une langue juridique et administrative avec l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539. S’ensuit une longue réforme de la langue promue par les académiciens, pour la régulariser et y réintroduire des vocables latins. Le français classique des XVIe et XVIIe siècles devient le français moderne du XVIIIe siècle, langue véhiculaire de l’Europe. Avec la colonisation, le français se répand en Amérique du Nord au XVIIe siècle, en Afrique au XIXe siècle, ce qui en fait une langue mondiale. Cependant le français perd en influence dans la seconde moitié du XXe siècle, au profit de l’anglais.

Claude Hagège distingue trois périodes de rayonnement du français : la période du Moyen آge qui s'étend de la fin du XIe au début du XIVe siècle, la période qui s'étend du début du règne de Louis XIV à la fin du XVIIIe siècle, et la période allant de la fin du XIXe au début du XXe siècle1.

Le terme « langue d'oïl », dans certains cas, peut être un synonyme de français.

La langue française a cette particularité que son développement a été en partie l’œuvre de groupes intellectuels, comme la Pléiade, ou d’institutions, comme l’Académie française. C’est une langue dite « académique ». Toutefois, l’usage garde ses droits et nombreux sont ceux qui malaxèrent cette langue vivante, au premier rang desquels Molière : on parle d’ailleurs de la « langue de Molière ».

Devant la prolifération d'emprunts lexicaux à des langues étrangères, le gouvernement français tente de prendre des mesures pour protéger la « pureté » de la langue. Ainsi, le 7 janvier 1972, il promulgue le décret no 72-9 relatif à l’enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l’enrichissement du vocabulaire français. La loi Toubon de 1994 procède de la même préoccupation. Son décret d'application de 1996 a mis en place un dispositif coordonné d'enrichissement de la langue française.

Au Québec, l’Office québécois de la langue française s’occupe de réglementer l’usage de la langue française, elle-même protégée par la loi 101 du Québec. L'office propose sur l'Internet son grand dictionnaire terminologique2.

Du Ier au Ve siècle : interactions entre latin vulgaire et langues gauloises
L’histoire de la langue française commence avec l’invasion de la Gaule par les armées romaines sous Jules César de 58 à 50 av. J.-C. On considère que la Gaule comptait alors environ 10 millions d’habitants. Après la conquête, les soldats et les commerçants romains ont importé avec eux le sermo cotidianus, ou latin vulgaire. Malgré l'apparente similitude des deux langues (syntaxe, numération, morphologie) le gaulois et le latin vulgaire, l'assimilation est plutôt lente puisqu’elle s'achève après plusieurs siècles, probablement après l'évangélisation des milieux ruraux sous Dagobert. Le latin fonctionne comme langue de l’écrit et de l’administration, tandis que le gaulois, de tradition orale puisqu’il ne s’écrivait pas ou peu, conserve alors une fonction de langue d’échange jusqu'au IIIe siècle dans les centres urbains qui ont connu un essor rapide sous les Romains.
Le latin vulgaire
Le latin vulgaire se distingue du latin classique par le fréquent usage de la métaphore : on utilise manducare (« mâchouiller ») au lieu du classique edere (d'où « manger ») ou parabolare (dérivé de parabola « parole ») au lieu de loqui (d'où « parler »), le recours aux diminutifs *auricula et *genuculum (« oreille », « genou »), par la simplification des formes morphosyntaxiques :
les genres et cas voient une réduction progressive aux seuls nominatif et accusatif (alors qu'il y en a six en latin classique), la déclinaison du neutre est ramenée à celle du masculin, et des modèles de déclinaisons (troisième, quatrième et cinquième déclinaisons) s’alignent sur les modèles les plus fréquents (première et deuxième déclinaisons).

Le latin vulgaire (ou latin populaire) voit l'apparition des formes verbales analytiques avec un futur de type venire habeo (vénire لio, d'où « je viendrai » en français, vindré en catalan ou vendré en castillan), les formes passives de type amatus sum a valeur de présent (alors qu'en latin classique amatus sum a valeur de passé), et le passé de type habeo panem manducatum (لio pane manducatu, « j'ai du pain mangé », d'où le sens « j’ai mangé du pain »). Disparaissent le supin, le participe futur (morituri te salutant ne peut être traduit que par une périphrase en français moderne), et les infinitifs futur et parfait (amaturum esse, approximativement « être destiné à aimer », et amavisse, approximativement « avoir aimé », peuvent difficilement se traduire en français moderne). Les temps du passé du subjonctif se confondent et se réduisent.

Certains adverbes adoptent aussi des formes analytiques telles que in hac hora (d'où le français « encore », le catalan encara ou l'italien ancora). Les adverbes adoptent la forme en -mente (bonamente, d'où « bonnement »).

L'ordre des mots tend à se fixer. Cela est dû à la réduction des cas aux seuls nominatif et accusatif. En outre, au niveau phonétique, le « m » final, significatif de l'accusatif, disparaît dans la langue parlée (rosam prononcé [rosa, roza] se confond avec le nominatif rosa). Les prépositions, du coup, progressent : ad pour marquer le datif ou l'accusatif (eo ad Roma(m) < eo Romam), de pour marquer le génitif. L'adjectif, l'épithète et le génitif se placent après le substantif (le nom commun). Le verbe prend une position médiane dans la phrase (et non finale, comme en latin classique).

On constate un enrichissement des phonèmes (sons, voyelles et consonnes) avec l'augmentation des phonèmes vocaliques (c'est-à-dire les voyelles telles qu'elles sont dites, plutôt qu'écrites). Cela provient du fait que le système « voyelles courtes/longues » du latin classique est remplacé en latin vulgaire par un système « voyelles ouvertes/fermées ». Ainsi [é] court devient [è], [é] long devient [é] court, tandis que [o] court devient « o ouvert » (comme dans « bonne »), et [o] long devient « o fermé » (comme dans « zone »). Par conséquence, certaines voyelles courtes disparaissent : caldus (calidus, d'où l'adjectif français « chaud » ou le substantif espagnol caldo (« bouillon »). Certaines diphtongues se réduisent : oru(m) < aurum (« or »). Certaines voyelles longues simples se diphtonguent. Mais la diphtongaison n'est pas propre au latin vulgaire, puisque les voyelles longues ne se diphtongueront qu'à partir du IVe siècle; on la rencontre néanmoins dans toute la Romania : français « pied », espagnol pie (Le substrat gaulois
Lors de la mise en place du pouvoir romain, La Gaule était peuplée d'une multitude de tribus celtes et belges qui, pour la plupart, parlaient le gaulois (ou plutôt, de nombreuses variantes sans doute mutuellement intelligibles car ayant un fond commun important). Après la conquête du pays en 51 av. J.-C., et au cours des siècles suivants, la langue des Romains (le latin vulgaire) fut peu à peu adoptée par tous, mais le bilinguisme dut être une réalité jusqu'à la fin IVe siècle selon certains3, ou du Ve siècle selon d'autres4,5.
Le gallo-roman conservera la syntaxe et l'influence sur le vocabulaire fut certaine : en gaulois, le verbe est souvent en deuxième position dans la phrase, et l'ordre sujet+verbe est fréquent. La numération vigésimale (par vingt) proviendrait du gaulois (« quatre-vingts »), ainsi que le suffixe de localisation -acum: noms topographiques ou noms de domaines en -ac (dans la partie sud de la France et en Bretagne) ou en -ay, -ai, -ey, -é ou -y (dans la partie nord et centrale de la France, en Suisse romande et en Belgique romane6, d'où les villes Cognac, Tournai, Cernay, Neuilly, Chaillé, etc.). Ne subsisterait en français moderne qu'environ 150 mots courants, mais aussi des termes et expressions dont l'étymologie reste mal éclaircie et qui pourraient dans certains cas, s'expliquer par une action du substrat gaulois. Ex. : aveugle < bas-latin aboculis présenté souvent, sans argument convainquant, comme un calque du grec, jusqu'à la découverte sur le Plomb de Chamalières du terme celtique exsops ayant précisément la même signification qu'aboculis "privé d'yeux"7.
L'action du substrat gaulois dans l'évolution phonétique du latin de Gaule est plus difficile à déterminer. Cependant elle est certaine, puisque attestée sur des inscriptions, pour l'évolution du groupe /pt/ et /ps/ qui se sont confondus avec /kt/ et /ks/, c'est-à-dire réduits à /xt, xs/ puis à /it, is/ (/i/ second élément d'une diphtongue). Exemple : capsa > *kaxsa > caisse; captîvus > kaxtivus > vieux français chaitif > chétif8. La voyelle [y] (le « u » français, y du grec classique ou ü allemand) était présente en gaulois, mais certains linguistes estiment que ce sont les Francs qui l'ont réintroduite en Gaule alors que pourtant le u est connu en breton (la Bretagne a résisté a la colonisation franque et à son influence). Certaines évolutions phonétiques décrites comme aberrantes pourraient être liées à une action du substrat gaulois. Ex: coudre (coudrier) < *colurus, par métathèse, < latin corylus, influence du gaulois *collos Cf. irlandais, gallois, breton coll.

Autres caractéristiques du gaulois :
C'est une langue à déclinaisons et conjugaisons, avec un lexique riche en dérivations et compositions (suffixes, préfixes) : Ver-cingeto-rix (« supérieur-marcheurs (guerriers)-roi »).

Présence de phonèmes étrangers au latin classique : l'affriquée [ts] parfois écrite par un d barré (le français « souche » pourrait venir d'un gaulois *tsuka); présence de la voyelle [y].

La langue gauloise est mal connue car peu d'inscriptions ont été retrouvées, même si le corpus des inscriptions gauloises est de plus en plus important, donc la connaissance de la langue augmente. On la retrouve dans le français par des mots attachés au terroir (tels que char/charrue, arpent, bâche, borne, alouette, bruyère, bouleau, chêne, if, druide, chemin, suie, caillou, galet, marne, glaise, etc.), aux produits qui intéressent peu le commerce romain (tels que ruche9, mouton, crème, raie, tanche, vandoise, tonneau10, jarret, etc.) ou aux toponymes (Voir toponymie française).

Facteurs externes, linguistiques et non linguistiques
Les migrations des germains à partir du Bas Empire provoquent en partie la chute de l'Empire romain en 476 et marquent traditionnellement la fin des évolutions phonétiques communes à l'ensemble de la Romania. En Gaule du Nord, la langue gallo-romane et le germanique cohabitent dès le IIIe siècle jusqu'au Xe siècle à l'écart des zones frontalières avec les dialectes germaniques, et le colinguisme devient la règle. Même s'il n'a pas pu prévaloir (les soldats et chefs germains se mariant à des Gallo-Romaines, leurs enfants tendent à privilégier la langue maternelle), le francique (et les autres langues germaniques) influe dès lors sur la langue romane ; il resterait en français moderne moins de 1 000 mots de cette origine ; cette langue aurait modifié le protofrançais dans sa prononciation et plus légèrement dans sa syntaxe. Les Francs des premiers siècles parlaient davantage des dialectes bas-allemand tandis que les Francs de l'époque de Charlemagne parlaient davantage des dialectes haut-allemands comme le montrent les Serments de Strasbourg11.

L'influence des parlers germaniques sur le gallo-roman parlé en Gaule du nord a aussi eu des conséquences phonétiques, avec notamment l'apparition de nouveaux phonèmes inexistants ou disparus du latin vulgaire. Ainsi, un phonème /w/ apparait avec les emprunts de termes au germanique, mais qui va aussi se substituer au /v/ du latin vulgaire à l'initiale de quelques mots d'origine latine, différenciant en cela le français des autres langues romanes, y compris l'occitan. Ainsi le bas latin « vespa » va-t-il devenir « wespa » en gallo-roman septentrional, pour aboutir à « guêpe » en français central (et « wêpe » ou « vêpe », plus au Nord), tout comme « gui », « goupil » (renard), etc. De même, le phonème /h/ « expiré » (par une fricative vélaire sourde [χ] ou par une spirante laryngale) apparait avec l'emprunt de mots germaniques, mais comme le cas précédent, par contamination de mot d'origine latine, par exemple haut, influencé par le terme germanique hôh équivalent. Aujourd'hui, ce phonème est réduit au h graphique dit « aspiré », destiné à empêcher la liaison avec la voyelle du terme précédant. Voir aussi Liste des graphies des phonèmes du français.

C'est cette influence germanique qui distingue la langue d'oïl de la langue d'oc. Le picard, le wallon et le normand septentrional sont les langues néo-latines les plus germanisées, alors que le français officiel tend à se rapprocher du latin sous l'action des clercs et des érudits dès la fin du Moyen آge et surtout à la Renaissance avec l'emprunt de nombreux termes au latin classique, mais aussi au latin populaire par l'intermédiaire de l'italien. Au niveau graphique par exemple, le français moderne a cherché à éliminer les lettres k et w, jugées trop germaniques, alors que ces lettres furent employées couramment en ancien français (Voir La Chanson de Roland dans son texte original). Parallèlement aux emprunts au latin, les mots d'origine germanique tendent à devenir moins nombreux : « sûr »/« sûre » (au sens d'« amer » / « amère », cousin de l'allemand sauer), « maint »/« mainte » (< *manigi‏ô- cf. néerlandais menigte, foule, grand nombre; anglais many), guet (du francique waht-), « heurt » (probablement issu du francique *hûrt, d'après le vieux norrois hrutr), etc. Cependant, certains mots d'origine germanique ont pénétré le français par le biais de l'anglais, du néerlandais et de l'allemand : « boulevard » (du vieux néerlandais bolwerk), « échoppe » (du néerlandais, voir aussi l'anglais shop), « nord »/« sud » (du vieil anglais), « bâbord »/« tribord » (du néerlandais bakboord).

Avant le Ve siècle, de nombreux mots d'origine franque et germanique en général seraient entrés en latin vulgaire bien avant les grandes invasions12. Dès le IIIe siècle notamment, des Lètes germaniques s'installent en Gaule du nord, d'autres sont en garnisons dans l'armée romaine aux frontières terrestres mais aussi maritimes de l'empire. Ainsi, par exemple, y avait-il de nombreux contacts entre Germains rhénans et Romains notamment en Gallia belgica. Les Francs, en particulier, occupèrent de hautes fonctions dans l'administration romaine et dans l'armée, à l'origine de la dynastie mérovingienne entre autres. Avant les grandes invasions, les rapports entre Germains et Gallo-Romains sont tels que le Code théodosien (an 370) interdit les mariages mixtes et les édits d'Honorius (fin IVe-début Ve) interdisent le port du costume barbare en ville (manteau de fourrure, cheveux longs, pantalons). Le mot Francia lui-même, qui devait désigner probablement une zone imprécise en Gallia Belgica, est une latinisation du francique Franko qui date du IIIe siècle (Franko, pour Franko(n) ; voir Franconie en français, Franken en allemand).

Du Ve au IXe siècle, en Gaule du Nord, la langue gallo-romane et le germanique cohabitent souvent. De même, la zone des parlers germaniques proprement dit s'étend vers le sud et l'ouest. La majeure partie de l'Alsace, une très grande partie de la Lorraine, la Flandre, le Boulonnais sont gagnés au germanique avant que celui-ci recule par endroit au Moyen آge. Il était même de mode de donner aux enfants des prénoms germaniques, mode qui se perpétua, puisqu'au IXe siècle neuf personnes sur dix portent un prénom d'origine franque (exemples « Charles », « Louis », « Guillaume », « Richard » et « Robert »). Les Mérovingiens, puis les Carolingiens sont bilingues; Hugues Capet (Xe siècle) qui était de mère saxonne, semble avoir été le premier souverain de France à avoir eu besoin d'un interprète pour bien comprendre le francique ou certains de ses dialectes.

C'est le bilinguisme dans l'armée qui explique pourquoi les Serments de Strasbourg de 842 furent écrits en romana lingua et en teudisca lingua (teudisca, on rencontre aussi thiotisca et theodisca, de même racine que l'allemand deutsch, l'ancien français thiois et l'italien tedesco > « tudesque » (XVIIIe siècle) ; les alternances t/th et eu/eo/io reflètent des tentatives diverses de transcrire des sons absents de l'alphabet latin). On estime généralement que les Serments de Strasbourg sont le premier texte écrit en protofrançais (ou romana lingua ou encore roman). Cette romana lingua ne ressemble pas beaucoup au français moderne mais elle en est l'ancêtre. La première mention de l'existence d'une langue romane ne date que de 813, lors du concile de Tours, réuni à l'initiative de Charlemagne, qui impose désormais de prononcer les homélies dans les langues vulgaires au lieu du latin — rusticam Romanam linguam aut Theodiscam, quo facilius cuncti possint intellegere quae dicuntur, c’est-à-dire dans la « langue rustique romaine » (« langue romane de la campagne », forme de protofrançais nommée roman ou gallo-roman (pour la France) ou dans la « langue tudesque » (tiesche langue en ancien français) pour l'Allemagne — afin que tous puissent plus facilement comprendre ce qui est dit. C'est en effet à cette époque qu'en France on prend conscience qu'on parle une langue différente du latin, probablement parce que, de toutes les langues romanes, elle en est la plus éloignée. Il faut attendre entre 880 et 881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore que l'on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que de la langue d'oïl de Paris
La substance du superstrat francique
Les changements linguistiques observables en français attribuables au superstrat francique sont :

Le vocabulaire avec l'introduction de mots issus de la guerre et la conquête : balafre, broyer, butin, effrayer, 'éperon, épieu, fief, flanc, galoper, garder, gars/garce/garçon de *wrakjo (« soldat, mercenaire »), guerre, guetter, hache, heaume, maréchal, sénéchal, taper ; des fêtes et institutions : bannir, baron, danser, fief, gage, rang ; des sentiments : émoi, épanouir, haïr, honte, orgueil, regretter ; des vêtements : broder, coiffe, écharpe, étoffe, gant, haillon, housse, moufle, poche ; de la nourriture : cruche, flan, gâteau, gaufre, groseille, souper ; des corps : babines, crampe, guérir, hanche, heurter, rider, saisir, tomber ; des animaux : brème, chouette, épervier, esturgeon, hanneton, hareng, marsouin, mulot, renard ; des constructions : auberge, beffroi, halle, loge, salle ; des adjectifs de couleurs14 : blafard, blanc, bleu, blond, brun, gris, sale ; des adverbes : trop (même origine que troupe), guère15 ; généralement tous les mots en aspiré et en dur (haine, guerre).

La dérivation morphologique avec les suffixes en :
-ard, propre au français, du francique hard (« dur »): chauffard, trouillard, criard. Ce suffixe produit des mots péjoratifs d'une intensité réelle et est encore productif dans la langue moderne.
-aud (du francique -wald) de nature péjorative, n'est par contre plus productif pour créer de nouveaux mots, cependant il s'est confondu avec le suffixe latin -ot à cause de l'érosion consonantique (Il est devenu homophone) et de la proximité de sens.
masculins -ois, ais, ancien féminin -esche proviennent généralement du francique -isk comme dans français < françois < frankisk (cf. all. frنnkisch, angl. frankish), anglais < anglois < anglisk (cf. all. englisch, angl. English) qu'on ne doit pas confondre avec le suffixe -ais/aise (espagnol és, italien -ese) issu du latin -ens(is).
-ange (voir anglais ou néerlandais -ing, allemand -ung) par l'intermédiaire des dialectes d'oïl du Nord : boulange/boulanger, vidange (du verbe vider), mélange/mélanger (du verbe mêler).
ancien suffixe -enc (de -ing comme le précédent) > -an/and, rare, dans les mots chambellan, cormoran, paysan, merlan ainsi que tisserand, flamand, etc. Il s'est confondu parfois avec -ant d'où l'alternance graphique paysan / jadis également paysant (Cf. anglais peasant) ou encore -anum > -ain, chambellan / jadis également chamberlain (Cf. anglais chamberlain). Ne pas confondre avec -an < -ano issu des mots empruntés à l'italien comme artisan.

avec les préfixes :
mé(s)- de *missi- ne subsiste que dans quelques mots (mésentente, mégarde, méfait, mésaventure, mécréant, mépris, méconnaissance, méfiance, médisance) et n'est plus utilisé de façon spontanée dans la création de nouveaux mots (voir anglais misunderstand, mistake, miscarry, allemand miss-).
for- / four- de fĭr- (cf. allemand ver- au sens négatif) qui s'est confondu avec la préposition d'origine latine fors (anc. franç. foers, fuers), hors de, du lat. fŏris. : forcené (anc. franç. forsené sur sen < germ. sinnu, bon sen(s), intelligence, direction, confondu avec le latin sensus, sens. cf. assener); (se) fourvoyer, forban, etc.

La prononciation voit le renforcement de l'accent tonique d'intensité en milieu de mot ; ceci a eu pour conséquence l'amuïssement ou la chute de la voyelle finale, et la diphtongaison des voyelles longues en milieu de mot (phénomène attesté à partir du VIe siècle) : murus > murs (masculin singulier), murum > mur (accusatif singulier); mلre > *maer > mer; rosa > rosa (prononcé [rozë])16. Ceci entraîne l'assourdissement des consonnes finales : grande > grant (d'où la prononciation [t] dans « grand homme » en français moderne).

On observe la (ré)introduction du [y] (ü): parmi les langues romanes, ce phonème existe également en occitan ainsi que dans certains dialectes gallo-italiques et rhéto-romans.

Le « h » aspiré, disparu du latin tardif, tout comme dans la plupart des langues romanes réapparaît. La période romane avait introduit la prononciation d'un [h] dit «aspiré» dans des mots d'origine francique comme hache, haine, haïr, halles, harnais, hêtre, héron, etc. Cette prononciation du [h] s'est atténuée au cours de l'ancien français, qui finira par ne plus écrire le initial dans la graphie. Par exemple, le mot homme du français moderne s'écrivait ome (du latin hominem) en ancien français. Le < h > graphique a été réintroduit dans les siècles suivants soit par souci étymologique (p. ex. ome < lat. hominem > homme, alors que « on » issu de l'étymon homo, ne prend pas de < h >) soit pour interdire la liaison et noter le hiatus (p. ex. harnais, hutte, etc.) ou encore pour empêcher la confusion du u (écrit jadis v) avec un v a l'initiale de mots comme huile, huis, huit…

La consonne [w], disparue du latin vulgaire, apparait dans les mots d'origine francique et se mue [gw], pour aboutir à [g] en français moderne (et dans les autres langues romanes) : guerre, gâcher, garder, gaulois/Gaule, alors que les dialectes du nord des pays de langue d'oïl (normanno-picard, wallon, champenois, bas-lorrain, bourguignon..), l'allemand et l'anglais conservent le [w] : allemand Ver-wirr-ung "désordre, trouble" < moyen haut allemand werre, waschen "laver", warten "attendre, garder", welsch "français (péjoratif)"; anglais wash "laver", ward "pupille, salle d'hôpital", welsh "gallois". ? noter que certains termes d'origine latine avec [v] initial sont passés à [w] sous l'influence de mots germaniques analogues (contrairement aux autres langues romanes en général) : goupil, guêpe, guiche, gué, gui, gaine...

La syntaxe voit la présence systématique d'un pronom sujet devant le verbe, comme dans les langues germaniques : « je vois », « tu vois », « il voit », alors que le pronom sujet est facultatif - fonction du paramètre pro-drop - dans les autres langues romanes (comme dans veo, ves, ve). Le pronom « on » (de (h)om/homme), propre au français, pourrait lui aussi être un calque du germanique (voir allemand mann/man, néerlandais man/men, danois mand/man). L'inversion « sujet/verbe > verbe/sujet » pour former les interrogations, se rencontre dans les langues germaniques mais pas dans les langues romanes, sauf en français. L'adjectif placé devant le substantif est propre aux langues germaniques, il est plus fréquent en français que dans les autres langues romanes et parfois obligatoire (« belle femme », « vieil homme », « grande table », « petite table »); quand il est facultatif c'est que le sens n'est pas le même : « homme grand »/« grand homme » (et «l'homme le plus grand»/«le plus grand homme») , « certaine chose »/« chose certaine ».

De plus, la syntaxe germanique exerça également une influence assez importante, comme l'atteste le fait de faire placer le sujet après le verbe lorsqu'un complément ou adverbe précède celui-ci. Par exemple, l'endemain manda le duc son conseil pour le duc appela le lendemain son conseil. Tous ces faits illustrent que la germanisation de la «langue romane rustique» fut très considérable au point où les langues d'oïl prendront des aspects très différents des autres langues issues du latin, notamment au sud où les langues occitanes sont restées plus près du latin17.

Possiblement l'usage du verbe « avoir » comme verbe modal pour former des temps du passé (« j'ai fait », « j'ai dit »); cet usage est commun à toutes les langues germaniques, qu'on retrouve aussi en catalan, castillan et italien où il y a des superstrats germaniques. Cet usage du verbe « avoir » n'existait pas en latin classique. Possiblement, en ancien français, la conservation d'un suffixe nominatif sujet (un -s étymologiquement issu du latin dans li mur-s "le mur", li fil-s "le fils") absent du latin vulgaire et des autres langues romanes.
Les changements linguistiques observables en français attribuables au superstrat francique sont :

Le vocabulaire avec l'introduction de mots issus de la guerre et la conquête : balafre, broyer, butin, effrayer, 'éperon, épieu, fief, flanc, galoper, garder, gars/garce/garçon de *wrakjo (« soldat, mercenaire »), guerre, guetter, hache, heaume, maréchal, sénéchal, taper ; des fêtes et institutions : bannir, baron, danser, fief, gage, rang ; des sentiments : émoi, épanouir, haïr, honte, orgueil, regretter ; des vêtements : broder, coiffe, écharpe, étoffe, gant, haillon, housse, moufle, poche ; de la nourriture : cruche, flan, gâteau, gaufre, groseille, souper ; des corps : babines, crampe, guérir, hanche, heurter, rider, saisir, tomber ; des animaux : brème, chouette, épervier, esturgeon, hanneton, hareng, marsouin, mulot, renard ; des constructions : auberge, beffroi, halle, loge, salle ; des adjectifs de couleurs14 : blafard, blanc, bleu, blond, brun, gris, sale ; des adverbes : trop (même origine que troupe), guère15 ; généralement tous les mots en aspiré et en dur (haine, guerre).

La dérivation morphologique avec les suffixes en :
-ard, propre au français, du francique hard (« dur »): chauffard, trouillard, criard. Ce suffixe produit des mots péjoratifs d'une intensité réelle et est encore productif dans la langue moderne.
-aud (du francique -wald) de nature péjorative, n'est par contre plus productif pour créer de nouveaux mots, cependant il s'est confondu avec le suffixe latin -ot à cause de l'érosion consonantique (Il est devenu homophone) et de la proximité de sens.
masculins -ois, ais, ancien féminin -esche proviennent généralement du francique -isk comme dans français < françois < frankisk (cf. all. frنnkisch, angl. frankish), anglais < anglois < anglisk (cf. all. englisch, angl. English) qu'on ne doit pas confondre avec le suffixe -ais/aise (espagnol és, italien -ese) issu du latin -ens(is).
-ange (voir anglais ou néerlandais -ing, allemand -ung) par l'intermédiaire des dialectes d'oïl du Nord : boulange/boulanger, vidange (du verbe vider), mélange/mélanger (du verbe mêler).
ancien suffixe -enc (de -ing comme le précédent) > -an/and, rare, dans les mots chambellan, cormoran, paysan, merlan ainsi que tisserand, flamand, etc. Il s'est confondu parfois avec -ant d'où l'alternance graphique paysan / jadis également paysant (Cf. anglais peasant) ou encore -anum > -ain, chambellan / jadis également chamberlain (Cf. anglais chamberlain). Ne pas confondre avec -an < -ano issu des mots empruntés à l'italien comme artisan.

avec les préfixes :
mé(s)- de *missi- ne subsiste que dans quelques mots (mésentente, mégarde, méfait, mésaventure, mécréant, mépris, méconnaissance, méfiance, médisance) et n'est plus utilisé de façon spontanée dans la création de nouveaux mots (voir anglais misunderstand, mistake, miscarry, allemand miss-).
for- / four- de fĭr- (cf. allemand ver- au sens négatif) qui s'est confondu avec la préposition d'origine latine fors (anc. franç. foers, fuers), hors de, du lat. fŏris. : forcené (anc. franç. forsené sur sen < germ. sinnu, bon sen(s), intelligence, direction, confondu avec le latin sensus, sens. cf. assener); (se) fourvoyer, forban, etc.

La prononciation voit le renforcement de l'accent tonique d'intensité en milieu de mot ; ceci a eu pour conséquence l'amuïssement ou la chute de la voyelle finale, et la diphtongaison des voyelles longues en milieu de mot (phénomène attesté à partir du VIe siècle) : murus > murs (masculin singulier), murum > mur (accusatif singulier); mلre > *maer > mer; rosa > rosa (prononcé [rozë])16. Ceci entraîne l'assourdissement des consonnes finales : grande > grant (d'où la prononciation [t] dans « grand homme » en français moderne).

On observe la (ré)introduction du [y] (ü): parmi les langues romanes, ce phonème existe également en occitan ainsi que dans certains dialectes gallo-italiques et rhéto-romans.

Le « h » aspiré, disparu du latin tardif, tout comme dans la plupart des langues romanes réapparaît. La période romane avait introduit la prononciation d'un [h] dit «aspiré» dans des mots d'origine francique comme hache, haine, haïr, halles, harnais, hêtre, héron, etc. Cette prononciation du [h] s'est atténuée au cours de l'ancien français, qui finira par ne plus écrire le initial dans la graphie. Par exemple, le mot homme du français moderne s'écrivait ome (du latin hominem) en ancien français. Le < h > graphique a été réintroduit dans les siècles suivants soit par souci étymologique (p. ex. ome < lat. hominem > homme, alors que « on » issu de l'étymon homo, ne prend pas de < h >) soit pour interdire la liaison et noter le hiatus (p. ex. harnais, hutte, etc.) ou encore pour empêcher la confusion du u (écrit jadis v) avec un v a l'initiale de mots comme huile, huis, huit…

La consonne [w], disparue du latin vulgaire, apparait dans les mots d'origine francique et se mue [gw], pour aboutir à [g] en français moderne (et dans les autres langues romanes) : guerre, gâcher, garder, gaulois/Gaule, alors que les dialectes du nord des pays de langue d'oïl (normanno-picard, wallon, champenois, bas-lorrain, bourguignon..), l'allemand et l'anglais conservent le [w] : allemand Ver-wirr-ung "désordre, trouble" < moyen haut allemand werre, waschen "laver", warten "attendre, garder", welsch "français (péjoratif)"; anglais wash "laver", ward "pupille, salle d'hôpital", welsh "gallois". ? noter que certains termes d'origine latine avec [v] initial sont passés à [w] sous l'influence de mots germaniques analogues (contrairement aux autres langues romanes en général) : goupil, guêpe, guiche, gué, gui, gaine...

La syntaxe voit la présence systématique d'un pronom sujet devant le verbe, comme dans les langues germaniques : « je vois », « tu vois », « il voit », alors que le pronom sujet est facultatif - fonction du paramètre pro-drop - dans les autres langues romanes (comme dans veo, ves, ve). Le pronom « on » (de (h)om/homme), propre au français, pourrait lui aussi être un calque du germanique (voir allemand mann/man, néerlandais man/men, danois mand/man). L'inversion « sujet/verbe > verbe/sujet » pour former les interrogations, se rencontre dans les langues germaniques mais pas dans les langues romanes, sauf en français. L'adjectif placé devant le substantif est propre aux langues germaniques, il est plus fréquent en français que dans les autres langues romanes et parfois obligatoire (« belle femme », « vieil homme », « grande table », « petite table »); quand il est facultatif c'est que le sens n'est pas le même : « homme grand »/« grand homme » (et «l'homme le plus grand»/«le plus grand homme») , « certaine chose »/« chose certaine ».

De plus, la syntaxe germanique exerça également une influence assez importante, comme l'atteste le fait de faire placer le sujet après le verbe lorsqu'un complément ou adverbe précède celui-ci. Par exemple, l'endemain manda le duc son conseil pour le duc appela le lendemain son conseil. Tous ces faits illustrent que la germanisation de la «langue romane rustique» fut très considérable au point où les langues d'oïl prendront des aspects très différents des autres langues issues du latin, notamment au sud où les langues occitanes sont restées plus près du latin17.

Possiblement l'usage du verbe « avoir » comme verbe modal pour former des temps du passé (« j'ai fait », « j'ai dit »); cet usage est commun à toutes les langues germaniques, qu'on retrouve aussi en catalan, castillan et italien où il y a des superstrats germaniques. Cet usage du verbe « avoir » n'existait pas en latin classique. Possiblement, en ancien français, la conservation d'un suffixe nominatif sujet (un -s étymologiquement issu du latin dans li mur-s "le mur", li fil-s "le fils") absent du latin vulgaire et des autres langues romanes.
Les changements linguistiques observables en français attribuables au superstrat francique sont :

Le vocabulaire avec l'introduction de mots issus de la guerre et la conquête : balafre, broyer, butin, effrayer, 'éperon, épieu, fief, flanc, galoper, garder, gars/garce/garçon de *wrakjo (« soldat, mercenaire »), guerre, guetter, hache, heaume, maréchal, sénéchal, taper ; des fêtes et institutions : bannir, baron, danser, fief, gage, rang ; des sentiments : émoi, épanouir, haïr, honte, orgueil, regretter ; des vêtements : broder, coiffe, écharpe, étoffe, gant, haillon, housse, moufle, poche ; de la nourriture : cruche, flan, gâteau, gaufre, groseille, souper ; des corps : babines, crampe, guérir, hanche, heurter, rider, saisir, tomber ; des animaux : brème, chouette, épervier, esturgeon, hanneton, hareng, marsouin, mulot, renard ; des constructions : auberge, beffroi, halle, loge, salle ; des adjectifs de couleurs14 : blafard, blanc, bleu, blond, brun, gris, sale ; des adverbes : trop (même origine que troupe), guère15 ; généralement tous les mots en aspiré et en dur (haine, guerre).

La dérivation morphologique avec les suffixes en :
-ard, propre au français, du francique hard (« dur »): chauffard, trouillard, criard. Ce suffixe produit des mots péjoratifs d'une intensité réelle et est encore productif dans la langue moderne.
-aud (du francique -wald) de nature péjorative, n'est par contre plus productif pour créer de nouveaux mots, cependant il s'est confondu avec le suffixe latin -ot à cause de l'érosion consonantique (Il est devenu homophone) et de la proximité de sens.
masculins -ois, ais, ancien féminin -esche proviennent généralement du francique -isk comme dans français < françois < frankisk (cf. all. frنnkisch, angl. frankish), anglais < anglois < anglisk (cf. all. englisch, angl. English) qu'on ne doit pas confondre avec le suffixe -ais/aise (espagnol és, italien -ese) issu du latin -ens(is).
-ange (voir anglais ou néerlandais -ing, allemand -ung) par l'intermédiaire des dialectes d'oïl du Nord : boulange/boulanger, vidange (du verbe vider), mélange/mélanger (du verbe mêler).
ancien suffixe -enc (de -ing comme le précédent) > -an/and, rare, dans les mots chambellan, cormoran, paysan, merlan ainsi que tisserand, flamand, etc. Il s'est confondu parfois avec -ant d'où l'alternance graphique paysan / jadis également paysant (Cf. anglais peasant) ou encore -anum > -ain, chambellan / jadis également chamberlain (Cf. anglais chamberlain). Ne pas confondre avec -an < -ano issu des mots empruntés à l'italien comme artisan.

avec les préfixes :
mé(s)- de *missi- ne subsiste que dans quelques mots (mésentente, mégarde, méfait, mésaventure, mécréant, mépris, méconnaissance, méfiance, médisance) et n'est plus utilisé de façon spontanée dans la création de nouveaux mots (voir anglais misunderstand, mistake, miscarry, allemand miss-).
for- / four- de fĭr- (cf. allemand ver- au sens négatif) qui s'est confondu avec la préposition d'origine latine fors (anc. franç. foers, fuers), hors de, du lat. fŏris. : forcené (anc. franç. forsené sur sen < germ. sinnu, bon sen(s), intelligence, direction, confondu avec le latin sensus, sens. cf. assener); (se) fourvoyer, forban, etc.

La prononciation voit le renforcement de l'accent tonique d'intensité en milieu de mot ; ceci a eu pour conséquence l'amuïssement ou la chute de la voyelle finale, et la diphtongaison des voyelles longues en milieu de mot (phénomène attesté à partir du VIe siècle) : murus > murs (masculin singulier), murum > mur (accusatif singulier); mلre > *maer > mer; rosa > rosa (prononcé [rozë])16. Ceci entraîne l'assourdissement des consonnes finales : grande > grant (d'où la prononciation [t] dans « grand homme » en français moderne).

On observe la (ré)introduction du [y] (ü): parmi les langues romanes, ce phonème existe également en occitan ainsi que dans certains dialectes gallo-italiques et rhéto-romans.

Le « h » aspiré, disparu du latin tardif, tout comme dans la plupart des langues romanes réapparaît. La période romane avait introduit la prononciation d'un [h] dit «aspiré» dans des mots d'origine francique comme hache, haine, haïr, halles, harnais, hêtre, héron, etc. Cette prononciation du [h] s'est atténuée au cours de l'ancien français, qui finira par ne plus écrire le initial dans la graphie. Par exemple, le mot homme du français moderne s'écrivait ome (du latin hominem) en ancien français. Le < h > graphique a été réintroduit dans les siècles suivants soit par souci étymologique (p. ex. ome < lat. hominem > homme, alors que « on » issu de l'étymon homo, ne prend pas de < h >) soit pour interdire la liaison et noter le hiatus (p. ex. harnais, hutte, etc.) ou encore pour empêcher la confusion du u (écrit jadis v) avec un v a l'initiale de mots comme huile, huis, huit…

La consonne [w], disparue du latin vulgaire, apparait dans les mots d'origine francique et se mue [gw], pour aboutir à [g] en français moderne (et dans les autres langues romanes) : guerre, gâcher, garder, gaulois/Gaule, alors que les dialectes du nord des pays de langue d'oïl (normanno-picard, wallon, champenois, bas-lorrain, bourguignon..), l'allemand et l'anglais conservent le [w] : allemand Ver-wirr-ung "désordre, trouble" < moyen haut allemand werre, waschen "laver", warten "attendre, garder", welsch "français (péjoratif)"; anglais wash "laver", ward "pupille, salle d'hôpital", welsh "gallois". ? noter que certains termes d'origine latine avec [v] initial sont passés à [w] sous l'influence de mots germaniques analogues (contrairement aux autres langues romanes en général) : goupil, guêpe, guiche, gué, gui, gaine...

La syntaxe voit la présence systématique d'un pronom sujet devant le verbe, comme dans les langues germaniques : « je vois », « tu vois », « il voit », alors que le pronom sujet est facultatif - fonction du paramètre pro-drop - dans les autres langues romanes (comme dans veo, ves, ve). Le pronom « on » (de (h)om/homme), propre au français, pourrait lui aussi être un calque du germanique (voir allemand mann/man, néerlandais man/men, danois mand/man). L'inversion « sujet/verbe > verbe/sujet » pour former les interrogations, se rencontre dans les langues germaniques mais pas dans les langues romanes, sauf en français. L'adjectif placé devant le substantif est propre aux langues germaniques, il est plus fréquent en français que dans les autres langues romanes et parfois obligatoire (« belle femme », « vieil homme », « grande table », « petite table »); quand il est facultatif c'est que le sens n'est pas le même : « homme grand »/« grand homme » (et «l'homme le plus grand»/«le plus grand homme») , « certaine chose »/« chose certaine ».

De plus, la syntaxe germanique exerça également une influence assez importante, comme l'atteste le fait de faire placer le sujet après le verbe lorsqu'un complément ou adverbe précède celui-ci. Par exemple, l'endemain manda le duc son conseil pour le duc appela le lendemain son conseil. Tous ces faits illustrent que la germanisation de la «langue romane rustique» fut très considérable au point où les langues d'oïl prendront des aspects très différents des autres langues issues du latin, notamment au sud où les langues occitanes sont restées plus près du latin17.

Possiblement l'usage du verbe « avoir » comme verbe modal pour former des temps du passé (« j'ai fait », « j'ai dit »); cet usage est commun à toutes les langues germaniques, qu'on retrouve aussi en catalan, castillan et italien où il y a des superstrats germaniques. Cet usage du verbe « avoir » n'existait pas en latin classique. Possiblement, en ancien français, la conservation d'un suffixe nominatif sujet (un -s étymologiquement issu du latin dans li mur-s "le mur", li fil-s "le fils") absent du latin
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مُساهمةموضوع: رد: Histoire de la langue française   Histoire de la langue française I_icon_minitimeالإثنين أغسطس 06, 2012 3:26 am

[left]La substance du superstrat francique
Les changements linguistiques observables en français attribuables au superstrat francique sont :

Le vocabulaire avec l'introduction de mots issus de la guerre et la conquête : balafre, broyer, butin, effrayer, 'éperon, épieu, fief, flanc, galoper, garder, gars/garce/garçon de *wrakjo (« soldat, mercenaire »), guerre, guetter, hache, heaume, maréchal, sénéchal, taper ; des fêtes et institutions : bannir, baron, danser, fief, gage, rang ; des sentiments : émoi, épanouir, haïr, honte, orgueil, regretter ; des vêtements : broder, coiffe, écharpe, étoffe, gant, haillon, housse, moufle, poche ; de la nourriture : cruche, flan, gâteau, gaufre, groseille, souper ; des corps : babines, crampe, guérir, hanche, heurter, rider, saisir, tomber ; des animaux : brème, chouette, épervier, esturgeon, hanneton, hareng, marsouin, mulot, renard ; des constructions : auberge, beffroi, halle, loge, salle ; des adjectifs de couleurs14 : blafard, blanc, bleu, blond, brun, gris, sale ; des adverbes : trop (même origine que troupe), guère15 ; généralement tous les mots en aspiré et en dur (haine, guerre).

La dérivation morphologique avec les suffixes en :
-ard, propre au français, du francique hard (« dur »): chauffard, trouillard, criard. Ce suffixe produit des mots péjoratifs d'une intensité réelle et est encore productif dans la langue moderne.
-aud (du francique -wald) de nature péjorative, n'est par contre plus productif pour créer de nouveaux mots, cependant il s'est confondu avec le suffixe latin -ot à cause de l'érosion consonantique (Il est devenu homophone) et de la proximité de sens.
masculins -ois, ais, ancien féminin -esche proviennent généralement du francique -isk comme dans français < françois < frankisk (cf. all. frنnkisch, angl. frankish), anglais < anglois < anglisk (cf. all. englisch, angl. English) qu'on ne doit pas confondre avec le suffixe -ais/aise (espagnol és, italien -ese) issu du latin -ens(is).
-ange (voir anglais ou néerlandais -ing, allemand -ung) par l'intermédiaire des dialectes d'oïl du Nord : boulange/boulanger, vidange (du verbe vider), mélange/mélanger (du verbe mêler).
ancien suffixe -enc (de -ing comme le précédent) > -an/and, rare, dans les mots chambellan, cormoran, paysan, merlan ainsi que tisserand, flamand, etc. Il s'est confondu parfois avec -ant d'où l'alternance graphique paysan / jadis également paysant (Cf. anglais peasant) ou encore -anum > -ain, chambellan / jadis également chamberlain (Cf. anglais chamberlain). Ne pas confondre avec -an < -ano issu des mots empruntés à l'italien comme artisan.

avec les préfixes :
mé(s)- de *missi- ne subsiste que dans quelques mots (mésentente, mégarde, méfait, mésaventure, mécréant, mépris, méconnaissance, méfiance, médisance) et n'est plus utilisé de façon spontanée dans la création de nouveaux mots (voir anglais misunderstand, mistake, miscarry, allemand miss-).
for- / four- de fĭr- (cf. allemand ver- au sens négatif) qui s'est confondu avec la préposition d'origine latine fors (anc. franç. foers, fuers), hors de, du lat. fŏris. : forcené (anc. franç. forsené sur sen < germ. sinnu, bon sen(s), intelligence, direction, confondu avec le latin sensus, sens. cf. assener); (se) fourvoyer, forban, etc.

La prononciation voit le renforcement de l'accent tonique d'intensité en milieu de mot ; ceci a eu pour conséquence l'amuïssement ou la chute de la voyelle finale, et la diphtongaison des voyelles longues en milieu de mot (phénomène attesté à partir du VIe siècle) : murus > murs (masculin singulier), murum > mur (accusatif singulier); mلre > *maer > mer; rosa > rosa (prononcé [rozë])16. Ceci entraîne l'assourdissement des consonnes finales : grande > grant (d'où la prononciation [t] dans « grand homme » en français moderne).

On observe la (ré)introduction du [y] (ü): parmi les langues romanes, ce phonème existe également en occitan ainsi que dans certains dialectes gallo-italiques et rhéto-romans.

Le « h » aspiré, disparu du latin tardif, tout comme dans la plupart des langues romanes réapparaît. La période romane avait introduit la prononciation d'un [h] dit «aspiré» dans des mots d'origine francique comme hache, haine, haïr, halles, harnais, hêtre, héron, etc. Cette prononciation du [h] s'est atténuée au cours de l'ancien français, qui finira par ne plus écrire le initial dans la graphie. Par exemple, le mot homme du français moderne s'écrivait ome (du latin hominem) en ancien français. Le < h > graphique a été réintroduit dans les siècles suivants soit par souci étymologique (p. ex. ome < lat. hominem > homme, alors que « on » issu de l'étymon homo, ne prend pas de < h >) soit pour interdire la liaison et noter le hiatus (p. ex. harnais, hutte, etc.) ou encore pour empêcher la confusion du u (écrit jadis v) avec un v a l'initiale de mots comme huile, huis, huit…

La consonne [w], disparue du latin vulgaire, apparait dans les mots d'origine francique et se mue [gw], pour aboutir à [g] en français moderne (et dans les autres langues romanes) : guerre, gâcher, garder, gaulois/Gaule, alors que les dialectes du nord des pays de langue d'oïl (normanno-picard, wallon, champenois, bas-lorrain, bourguignon..), l'allemand et l'anglais conservent le [w] : allemand Ver-wirr-ung "désordre, trouble" < moyen haut allemand werre, waschen "laver", warten "attendre, garder", welsch "français (péjoratif)"; anglais wash "laver", ward "pupille, salle d'hôpital", welsh "gallois". ? noter que certains termes d'origine latine avec [v] initial sont passés à [w] sous l'influence de mots germaniques analogues (contrairement aux autres langues romanes en général) : goupil, guêpe, guiche, gué, gui, gaine...

La syntaxe voit la présence systématique d'un pronom sujet devant le verbe, comme dans les langues germaniques : « je vois », « tu vois », « il voit », alors que le pronom sujet est facultatif - fonction du paramètre pro-drop - dans les autres langues romanes (comme dans veo, ves, ve). Le pronom « on » (de (h)om/homme), propre au français, pourrait lui aussi être un calque du germanique (voir allemand mann/man, néerlandais man/men, danois mand/man). L'inversion « sujet/verbe > verbe/sujet » pour former les interrogations, se rencontre dans les langues germaniques mais pas dans les langues romanes, sauf en français. L'adjectif placé devant le substantif est propre aux langues germaniques, il est plus fréquent en français que dans les autres langues romanes et parfois obligatoire (« belle femme », « vieil homme », « grande table », « petite table »); quand il est facultatif c'est que le sens n'est pas le même : « homme grand »/« grand homme » (et «l'homme le plus grand»/«le plus grand homme») , « certaine chose »/« chose certaine ».

De plus, la syntaxe germanique exerça également une influence assez importante, comme l'atteste le fait de faire placer le sujet après le verbe lorsqu'un complément ou adverbe précède celui-ci. Par exemple, l'endemain manda le duc son conseil pour le duc appela le lendemain son conseil. Tous ces faits illustrent que la germanisation de la «langue romane rustique» fut très considérable au point où les langues d'oïl prendront des aspects très différents des autres langues issues du latin, notamment au sud où les langues occitanes sont restées plus près du latin17.

Possiblement l'usage du verbe « avoir » comme verbe modal pour former des temps du passé (« j'ai fait », « j'ai dit »); cet usage est commun à toutes les langues germaniques, qu'on retrouve aussi en catalan, castillan et italien où il y a des superstrats germaniques. Cet usage du verbe « avoir » n'existait pas en latin classique. Possiblement, en ancien français, la conservation d'un suffixe nominatif sujet (un -s étymologiquement issu du latin dans li mur-s "le mur", li fil-s "le fils") absent du latin vulgaire et des autres langues romanes.
Aussi, les minuscules de l'alphabet dit latin sont en fait la variante nord-européenne / germanique de l'alphabet des Romains. L'alphabet que les Romains utilisaient n'avait pas de minuscules, et correspondait aux seules majuscules (A, B, C…). Charlemagne unifia l'écriture de l'Europe du Nord et celle du Sud en combinant les deux (le Sud n'utilisait encore que l'alphabet romain), d'où le double alphabet majuscules/minuscules. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on appelle parfois les minuscules l'« écriture caroline » [carol-, de Carol(us Magnus) "Charlemagne"]. Le Nord germanique a toujours su créer de nouvelles lettres (w, j, ق, ً, ّ; il y a aussi le k peu présent en latin mais répandu dans le Nord et en ancien français), alors que le sud a toujours été plus conservateur et préfère l'ajout d'accents à des lettres existantes (ç, é, è, à, ٌ, ô, م, etc.) ou la combinaisons de lettres pour transcrire un seul son (« ch », « ph », il y a aussi les combinaisons françaises « eu », « ou » (digrammes), ou encore « qu » là où « k » pourrait être utilisé).
Roman ou gallo-roman
« Pro deo amur et pro christian poblo et nostro commun saluament, dist di in auant, in quant deus sauir et podir me dunat, si saluarai eo cist meon fradre Karlo et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra saluar dist, in o quid il mi altresi fazet, et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai, qui meon uol cist meon fradre Karle in damno sit »
— extrait des Serments de Strasbourg (843) :
L'influence du germanique est visible au niveau de la syntaxe, l'adjectif mis avant le nom (christian poblo) et l'orthographe; présence du k (Karle, « Charles ») et du dh (Ludher, « Lothaire ») qui transcrit le d interdental (le th sonore anglais).

Ici l'écriture caroline (les minuscules modernes) est employée. Elle n'existait pas au début de l'ère chrétienne (on n'utilisait alors que les majuscules actuelles); ainsi la lettre « v » s'écrivait « V » en majuscule et « u » en minuscule, et transcrivait aussi bien la consonne [v] ou la voyelle [y] (le « u » français ou le ü allemand). La différenciation V/v et U/u n'apparaitra que bien plus tard

Du IXe au XIIIe siècle : ancien français

Pendant la période du Xe au XIIIe siècle, les locuteurs appelaient leur langue le « roman/romanz/romance », puis fanceis vers les XIIe ‑ XIIIe siècles.

Rayonnement de l'ancien français

La période qui s'étend de la fin du XIe siècle au début du XIVe siècle correspond à une période de rayonnement du français médiéval.

Le français sous sa forme normande s'introduit en Angleterre dans le sillage de la conquête de ce pays en 1066 par Guillaume le Conquérant. Le règne du français y durera plus de trois cents ans, laissant dans le vocabulaire de l'anglais des marques profondes, qui donnent à une grande partie de ce vocabulaire une physionomie romane, souvent trompeuse.

L'érudit florentin Brunetto Latini écrit en langue d'oïl son Livre du Trésor, vers 1265, et s'en explique en déclarant que c'est là la « parlure plus délectable et plus commune à toutes gens ». Le chroniqueur vénitien M. da Canale assure, à la fin du XIIIe siècle, que « la langue française court le monde18 ».


Emprunts de l'ancien français à des langues étrangères
? la faveur de l'implantation de populations nordiques et d'un certain bilinguisme dans certaines parties de la Normandie, un grand nombre de vocables issus du vieux norrois pénètre l'idiome roman local, avant de se transmettre pour partie à l'ancien français, qui s'enrichit principalement de termes de navigation : agrès, cingler, crique, étai, étambot, étrave, gréer, hauban, hune, narval, quille, tillac, etc.

L'ancien français emprunte environ 270 mots à la langue arabe, généralement par l'intermédiaire du latin médiéval ou, dans une moindre mesure, de l'italien et de l'espagnol. L'Empire arabe s'accompagne d'un développement des lettres, des sciences et des arts. L'ancien français y puise notamment des mots scientifiques (en particulier dans le domaine de la médecine, de l’alchimie, des mathématiques et de l’astronomie) et des termes issus de la riche civilisation des Maures : alambic (< latin médiéval alembicus), alchimie (< latin médiéval alchimia), algèbre (< latin médiéval algebra), amiral, azur (< latin médiéval azurium), calibre, chiffre (< latin médiéval cifra « zéro »), échec (< latin médiéval scacus, avec probable influence francique sur la finale), élixir (

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